LA FONCTION PSYCHIQUE DU BENEVOLAT
Le bénévolat est un phénomène de société dont on ne peut nier l’importance, au moins statistique, quand on sait qu’il y a 14,2 millions de bénévoles en France en 2005 et que l’on peut estimer à 935 000 emplois en équivalent temps pleins le volume de travail bénévole dans les associations1.
Le dictionnaire Le Robert définit le mot bénévole comme suit :
« Bénévole, adj. et n. , d’abord benivole, bégnivole (1282), est emprunté au latin benevolus » bienveillant, dévoué », littéralement « qui veut bien » de bene (bien) et volo ( je veux).
L’histoire du mot est inséparable de ses doublets bienveillant et bénévolent, : comme ce dernier, bénévole a été progressivement évincé de l’usage courant par bienveillant (…) L’adjectif a été réinterprété en « qui fait preuve de bon vouloir » (1866) et appliqué à une chose de manière désintéressée, sans rémunération, d’où un, une bénévole. Il est usuel dans ce sens et a produit le dérivé bénévolat. »
Et le mot bénévolat est défini de la sorte « bénévolat, n. m., a été crée tardivement (1954) avec le suffixe de mot désignant une profession pour exprimer l’idée de volontariat. Il s’est moins diffusé que bénévole, se limitant à l’usage administratif didactique. »2